2007

Rhinocéros 180x300 cm bois et métal.

2016

Méduse 103X50X40 cm

Verre, résine et métal.         

2016

Calamar Vitrine de 103X51X33 cm

2010

Nid de guêpes 34x27 cm

Boîte à clou, boulons écrou soupapes et papier sulfurisé

2003

“les méduses” (détail).
6 cylindres dans deux vitrines de 127x52x85cm
Installation Musée d’Aquitaine Bordeaux

2002

Tatou peinture sur bois 85x76 cm

2008

Installation au Forum des arts, Talence.

2008

Installation au Forum des arts, Talence.

2016

Méduses 75x30 cm

Verre, résine et métal

2010

Oursin bronze

40 cm de diamètre environ

2008

Poisson Plats

2009

La pieuvre

120 cm de diamètre

2008

Les planaires

Vitrine de 138x118x61 cm

2008

Les gendarmes

103x84x11 cm

2007

Poissons de roche

2009

les méduses Installation de 7 vitrines
345x450x200cm. Cours de la Mairie de Bordeaux 2009.

Si pour cette installation, j’ai choisi de travailler sur les méduses, c’est que contrairement à une multitude d’autres animaux, ce n’est pas une espèce en voie d’extinction. Bien au contraire ! C’est un animal qui profite du « miracle » du réchauffement climatique…

2009

les méduses Installation de 7 vitrines
345x450x200cm. Cours de la Mairie de Bordeaux 2009.

dont elles raffolent, et qui par « la divine providence » voient ses prédateurs disparaître les uns après les autres. La méduse conquiert les océans ; son développement est exponentiel, son adaptation et ses mutations, fulgurantes… sa nécessité, absolue…

« Nature vivante »



« Nature vivante » nous présente une vision instantanée de l’évolution. A travers un inventaire du monde animal, Christophe Conan décortique la diversité. Il aborde la mutation des espèces, les stratégies d’adaptation, le petit et le grand et les phénomènes exponentiels. L’artiste fait aussi référence au « cabinet de curiosité » et entend ainsi exposer la vision décalée de l’homme sur la nature.
Nature Vivante est une expérience poétique sur la "création" et le monde animal en particulier. Elle a pour but de montrer la variété des espèces, tant dans leurs formes que dans leurs modes de vie. Mais aussi, de tenter de discerner certains aspects essentiels de son fonctionnement.





Fondamentalement la vie est identique, puisque empreinte à une échelle moléculaire des mêmes matériaux ; ce sont les codes génétiques qui se chargent de conditionner les molécules, et définissent ainsi les espèces vivantes.



Les contraintes que l'environnement et le temps exercent sur la vie, l'incitent à tendre vers une fonction génératrice seule garante de sa pérennité.

La production d'individus implique le développement d'un espace vital, qui entraîne une concurrence entre les espèces. Cette lutte contraint la vie à adopter un caractère expansionniste, qui se traduit par un comportement surproductif. Si cette réaction a également pour conséquence de mettre en compétition les individus d'une même espèce, elle offre aussi un vaste champ d'expérimentation. En effet, au sein d'un même groupe, chaque individu lors de sa conception (qui s'organise autour du jeu des coupures segmentielles, des chromosomes et des gênes qu'ils contiennent) garde son empreinte héréditaire, tout en bénéficiant de certaines différences, qui lui sont propres et lui confère un caractère unique.

Aussi infimes sont ces variations, ne sont-elles pas le fruit d'une constante expérimentation ? Une tentative de transformation permettant aux jeunes individus d'acquérir de nouveaux avantages sur leur environnement. Ce phénomène est-il au centre de l'évolution ? Est-il "biologiquement conscient" ou totalement fortuit ?

Alors quelle est la réalité d'un écosystème, concept basé sur la stabilité (du vivant) dans un processus cyclique ? Peut-être que derrière cette apparente "surproduction maîtrisée" du vivant par lui-même se cache une "bioproduction maximale" où la domination totale de son environnement est le seul vrai but essentiel, créant ainsi une instabilité constante, une "nature" où seul le changement permanent est inaltérable.
Christophe Conan